Étude 1976

“Cost-Benefit Analysis of a bridge at Tadoussac

Annexe JA

Mémoire de maîtrise en sciences économiques présenté à l’Université McGill en mars 1976.

Commandé par : Indépendant

 

L’ auteur

  • T.A. Monti, Ingénieur; PhD, Diplômé en administration de Harvard et complétant sa maîtrise en économie à l’Université McGill.

La structure

La même que celle de l’étude de 1973

Principales observations 

  • On y fait une description réaliste du milieu et de la problématique. Une région riche et enrichissante avec un avenir prometteur. (J2)
  • Il souligne l’importance du lien routier considérant l’absence de lien ferroviaire et la capacité limitée et les coûts élevés du transport aérien (J2)
  • « Les traversiers sont très surchargés l’été et sujets à l’interférence de la glace l’hiver. » (J3). Le service à 3 traversiers est saturé et dissuasif pour les utilisateurs. (J5, J6)
  • La traverse empêche la fluidité de la circulation routière et, avec la croissance continue de la région, cet étranglement (Bottleneck) deviendra de plus en plus sévère « (Annexe J3, traduction par la Soc. du Pont sur le Saguenay)
  • Le service se fait à l’aide de 3 traversiers l’été et est quand même surchargé.
  • « This analysis has been based on present conditions. There is no doubt that the bridge would change these conditions over time, and a study undertaken a few years after the opening of a bridge would reflect the new reliance of the region built around an efficient link with central Québec.”(J7)
  • Après analyse, le coût des traversiers est plus élevé que le coût du pont, même en ne considérant pas le coût du temps perdu (J9)

L’auteur conclut que: "le remplacement des traversiers par un pont semble une solution économiquement viable ". (J9

Déjà en 1973, il y a 43 ans, on faisait état de la saturation des traversiers et donc de la route dont ils devraient être la continuité en quelque sorte. On soulignait l’effet dissuasif sur la circulation occasionné par cette saturation. On avisait aussi le gouvernement des effets négatifs sur l’économie régionale d’une route non fonctionnelle.   

           Cette analyse arrive aux mêmes conclusions que l’analyse indépendante menée par les experts de l'étude indépendante de 1986 (C8, C9) et ceux de l'étude indépendante de 2015 (G37) : Un pont amènerait des économies substantielles de fonds publics en comparant ses coûts avec ceux des traversiers. Nous n’avons pas eu accès, à ce jour, à une étude objective sur les coûts totaux de la traverse de Tadoussac comprenant non limitativement les installations à quai et sur la route, la quote-part des frais reliés aux bureaux administratifs, les frais de modernisation des navires après les premiers 20 ans d’utilisation, les frais financiers et les frais d’immobilisation de l’ensemble des installations etc…

  La Société du Pont sur le Saguenay (SPS) demande au Ministre des Transports une analyse objective et complète pour établir l'ensemble des coûts reliés à la traverse de Tadoussac soit ceux reliés à la traverse elle-même, opérée par La Société des Traversiers du Québec (STQ) et ceux reliés aux travaux qui seront nécessaires pour mettre aux normes la route 138 entre La Malbaie et Les Escoumins et pour maintenir la fluidité et la sécurité routière sur ces routes d'approche .

 

Afin de voir plus en détail: